En décembre dernier, le week-end Âge d’Or proposait une première séance sous le nom de Transformers, conçue par Anouk De Clercq, artiste pluridisciplinaire belge. Au cours du mois d’avril, cette série se prolonge avec des films qui célèbrent le cortège infini des possibilités de se réinventer.

Francis Ford Coppola, surnommé « le Napoléon du cinéma » en raison de l’ambition parfois démesurée voire mégalomane de ses projets, est sans conteste l’un plus grands cinéastes américains d’après-guerre. Il participe pleinement au mouvement du Nouvel Hollywood qui, par la prise de pouvoir des réalisateurs au sein des grands studios, modernise de façon significative la production de films à Hollywood depuis la fin des années 1960 jusqu’au début des années 1980.

Les étagères de notre collection regorgent de films qui pour diverses raisons ne figurent que rarement au programme. Chaque film, bien qu’il vaille le détour, ne peut être considéré comme un classique ou bien entrer dans une thématique. C’est pour cette raison que nous sélectionnons, parallèlement aux cycles thématiques, une série arbitraire de films, ceci sans texte, explication ou autre contexte, que nous vous présentons sous le titre d’« Anthologie libre ».

CINEMATEK a le plaisir de présenter un cycle de six films réalisés ces dix dernières années par Michel Lorand, dont son dernier film en avant-première : Ghosts and piano, inspiré de la pièce Voices and Piano du compositeur autrichien Peter Ablinger. Ce film a été tourné en partie dans les salles de CINEMATEK, signant ainsi un mariage harmonieux entre l’histoire du cinéma et celle de la musique.

CINEMATEK reçoit ce printemps Billy Woodberry. L’occasion de mettre à l’honneur l’oeuvre cinématographique de premier ordre de ce cinéaste trop peu connu. La rétrospective est accompagnée d’une carte blanche.

CINEMATEK reçoit ce printemps Billy Woodberry. L’occasion de mettre à l’honneur l’oeuvre cinématographique de premier ordre de ce cinéaste trop peu connu. La rétrospective est accompagnée d’une carte blanche.

Le cinéma anglais a connu, à l’image de la Nouvelle Vague française, un tournant radical qui entendait dynamiter un cinéma sclérosé en traitant les sujets critiques de l’époque par un engagement social qui ramenait le cinéma au plus proche du peuple. Les Angry Young Men, emmenés par Lindsay Anderson et Karel Reisz, ont laissé un héritage dont Ken Loach en particulier s’est saisi à la fin de la décennie, pour à son tour porter un regard sur la réalité mû par le même souci d’engagement social que ses prédécesseurs.

Des œuvres classiques aux créations les plus expérimen­tales, du divertissement mainstream aux récits les plus militants, OUR STORY vous invite à explorer la riche histoire du cinéma LGBTQIA+ et à interroger les liens complexes qu’entretient la communauté queer avec l’image en mouvement – à la fois espace d’émancipation et instrument de discrimination. Accompagnés d’interventions ou de courtes mises en contexte, les rendez-vous OUR STORY s’adressent au large public tout comme aux spectateur·rice·s désireux·ses de se réapproprier leur propre mémoire cinématographique.

En mars, Our Story débute sa série Be Gay, Do Crime à Chicago. Dans une ville connue encore aujourd’hui comme la « capitale du crime », à sept décennies de distance, les deux couples protagonistes des films Swoon et Bound pratiquent leur existence en dehors des confins de la loi.

Dykes and fags resist outright the attempts of the state to make pictures of us and resist outright the state’s attempts to suppress our pictures. — John Greyson

En mai, Our Story se penche sur un classique du cinéma péruvien. Imaginé et réalisé par le Grupo Chaski , collectif de cinéastes engagé·es, déterminé à faire circuler le cinéma dans les zones marginalisées du pays, le film Juliana suit les tribulations d’une enfant des quartiers pauvres de Lima à la fin des années 1980.

Tout au long de l’année, l’histoire du cinéma muet, de la naissance du cinéma à l’avènement du parlant. Toujours accompagnée en direct au piano.

Bienvenu.e à CINEMA'KET ! CINEMA’KET, c’est le nouveau rendez-vous de CINEMATEK destiné aux jeunes cinéphiles ! Que l’on soit petit·e ou grand·e, le cinéma nous fait rire, pleurer ou frémir… En nous émerveillant, en nous étonnant, en nous questionnant, il nous projette dans des milliers d’histoires, d’ici et d’ailleurs, où l’on parle parfois une autre langue mais où les émotions sont toujours universelles.

Chefs-d’œuvre et films classiques ne peuvent constituer à eux seuls l’essence du 7^e art. Les perles cachées, les films tombés dans l’oubli, les hors catégories, ceux qui n’ont pas remporté de prix ou encore ceux qui ont été boudés par le public doivent aussi continuer à exister à travers l’histoire. Films de série B, super productions, films d’auteur, films de genre : peu importe, pourvu qu’ils soient à (re)voir. Cinéphile averti, ancien critique pour KNACK et directeur artistique du Festival de Gand, Patrick Duynslaegher, nous présente chaque mois un film de son choix. Cette fois-ci, le choix se porte sur trois films qui traitent de la corruption de la police et mettent en scène trois des policiers les plus dépravés jamais montrés dans ce genre.

Certains films sont à voir, absolument. CLASSICS est une anthologie des films qui ont influencé le développement du 7 ^e art. Films phares, points de repère, chefs-d’œuvre incontestés, films cultes à l’origine d’une mythologie moderne... dont les qualités intrinsèques peuvent certes être remises en question, mais dont l’apport à notre identité culturelle est indéniable. Plus que de simples standards ou exemples-types, ces films ont permis – et permettent toujours – d’ouvrir le cinéma sur un espace de dialogue.

Sortis tout droit des recoins obscurs de la collection : des séries B hilarantes, des thrillers à vous glacer le sang, des gialli, slashers, et autres films d’exploitation… Un moment d’histoire du cinéma alternatif à ne pas manquer, chaque dernier vendredi du mois, présenté dans les deux langues. Et un ticket qui compte double : deux films axés autour d’un même thème pour le prix d’un seul billet.

Réalisateur, scénariste, producteur, Boris Szulzinger était un touche-à-tout, mais il a surtout marqué le cinéma de genre, sous-représenté dans notre pays. Il a été l’un des premiers étudiants de l’INSAS, école de cinéma bruxelloise, a fait un stage auprès de Jean-Pierre Melville, a été journaliste aux États-Unis, a lancé en tant que coréalisateur et producteur la carrière du dessinateur Picha dans le cinéma d'animation, et a réalisé des documentaires, des publicités (Sabena, Barbie...) et plusieurs courts-métrages.

Le whodunit (« who [has] done it », c’est-à-dire « qui l’a fait ») consiste à trouver qui est le ou la coupable parmi les différents personnages d’une intrigue. Cette structure ludique n’était pas la préférée d’Hitchcock qui prétendait qu’elle tuait le suspense, mais elle a pourtant fait ses preuves dans différents genres tels le giallo ou le slasher.

Attention, vous allez entrer dans le wasteland du cinéma, cette soirée est plus liée à la lettre Z que B… Le post-nuke, ou post-apo, décrit la survie des dernier·e·s re-sca-pé·e·s de l’humanité à la suite d’une catastrophe (souvent nucléaire) embarqué·e·s dans des véhicules à 2 ou 4 roues, voire plus !

Les FILMS DE JADIS revisitent le cinéma populaire des années 1930 aux années 1980. Des classiques du monde entier, pour revivre les scènes inoubliables où les acteurs et actrices d'alors illuminaient la toile. Le cinéma tel qu'il devrait toujours être vécu : du son et de l'image projetés en pellicule et sur grand écran, dans une salle confortable. Avec - si la durée du film le permet - un avant-programme soigneusement sélectionné : une bande-annonce, un dessin animé, les actualités cinématographiques de l'époque ou un documentaire, afin de recréer les séances de cinéma d'antan.

Conférences, introductions, ateliers... Toute l’année, CINEMATEK vous accompagne dans la découverte du 7^e art en faisant appel à des cinéastes ou des spécialistes qui viennent partager dans nos salles leurs connaissances et leur passion du cinéma.

Pour sa 44^e édition, Anima, le Festival International du Film d’Animation de Bruxelles, propose un focus sur le Rêve. Dans ce cadre, CINEMATEK programme quelques classiques majestueux de l’histoire du cinéma d’animation. Des merveilles à (re)découvrir sur grand écran !

Il n’y a pas que les maisons qui sont hantées. Des peuples entiers peuvent être ensorcelés. Le film d’horreur est au cinéma britannique ce que le western est au cinéma américain : une partie intégrante de l’identité anglo-saxonne, de sa mythologie et de sa culture. Si la Grande Bretagne est connue pour son horreur gothique, avec Frankenstein et Dracula, une autre forme d’horreur hante ses îles.

Sous le pseudonyme de Picha se cache l’un des plus grands caricaturistes, dessinateur de presse, auteur de bandes dessinées et de films d’animation, dont l’œuvre, unique, insoumise, décapante et réjouissante, a connu un succès dépassant largement nos frontières à tel point que les lecteurs du New York Times et du National Lampoon savent désormais que la Belgique n’est pas la capitale des Pays-Bas.

Lors de la 24^e édition des Nocturnes, vous pourrez profiter des différents musées et centres d’art bruxellois à travers des activités spéciales les jeudis soirs de 17h00 à 22h00. À cette occasion, CINEMATEK organisera le 03.04, un atelier de montage analogique avec pellicule, suivi d’une projection de films muets accompagnés par le chœur Ravekoor.

À l’occasion de la publication de l’ouvrage que lui consacre Olivier Smolders (cinéaste et professeur, INSAS), nous rendons hommage à Edmond Bernhard en proposant l'entiereté de sa filmographie en version restaurée. Le livre Dimanche et autres essais d’Edmond Bernhard est paru aux éditions Yellow Now.

« Peut-on déconstruire la célébrité ? » C’est sur cette interrogation que se penche le second numéro de la revue de cinéma Amateur·e, publication semestrielle qui privilégie l’exploration instinctive, l’écriture littéraire et subjective, le digging et les productions alternatives.

Un an après le décès de Wolfgang Kolb, CINEMATEK et Danscentrumjette rendent hommage au réalisateur et proposent deux séances afin de (re)découvrir le talent de celui qui a filmé la danse comme personne d’autre.

Avec Laura Palmer. La femme aux miroirs (Les Impressions Nouvelles, coll. La Fabrique des héros, 2024), Louise Van Brabant propose de donner corps à un personnage absent : la mythique prom queen assassinée autour de laquelle se construit la série Twin Peaks (1990 – 1991).

Si le polyamour s’affirme plus facilement aujourd’hui comme une alternative légitime au couple monogame, le sujet reste peu traité à l’écran.

Des œuvres classiques aux créations les plus expérimentales, du divertissement mainstream aux récits les plus militants, Our Story vous invite à explorer la riche histoire du cinéma LGBTQIA+ et à interroger les liens complexes qu’entretient la communauté queer avec l’image en mouvement – à la fois espace d'émancipation et instrument de discrimination. Accompagnés d’interventions ou de courtes mises en contexte, les rendez-vous Our Story s’adressent au large public tout comme aux spectateur·ice·s désireux·ses de se réapproprier leur propre mémoire cinématographique.

« Ulrike Ottinger’s films […] are like operas or theatre plays, because they always show the frame, the viewpoint, the presence of the author behind the camera and her questions, the artificial and the constructed. […] They attempt to find images for the complexity and increasing invisibility of the world’s hidden structures. » – Hildegund Amanshauser