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Michel Lorand
La musique comme image du temps
CINEMATEK a le plaisir de présenter un cycle de six films réalisés ces dix dernières années par Michel Lorand, dont son dernier film en avant-première : Ghosts and Piano, inspiré de la pièce Voices and Piano du compositeur autrichien Peter Ablinger. Ce film a été tourné en partie dans les salles de CINEMATEK, signant ainsi un mariage harmonieux entre l’histoire du cinéma et celle de la musique.
Les films, construits comme des gestes cinématographiques s’appuyant sur des œuvres musicales écrites par de grands compositeurs aussi bien baroques que contemporains, et les installations de Michel Lorand portent de manière générale sur le rapport temporel qu’entretient la musique aux images en mouvement. Le temps y est envisagé comme un élément sensible donnant à voir une réalité inattendue : l’œil écoute et l’oreille voit. Les performances filmées s’inscrivent à la fois dans la durée, dans l’attente, dans la mémoire et dans l’oubli. Le temps de chaque film est lié à l’exploration d’une composition musicale. Lorand revisite ainsi des œuvres de Johann Sebastian Bach et François Couperin mais aussi de John Cage, Morton Feldman ou Peter Ablinger.
Ce programme donnera lieu à La musique comme image du temps, une publication reprenant l’ensemble des films et installations réalisés par Michel Lorand durant ces dix dernières années, avec des contributions de Larisa Dryansky, G. Douglas Barrett et Alain Franco. Une présentation de ce livre et des projections se tiendront en parallèle au WIELS, Centre d'Art Contemporain.
Samedi 05.04 17:00 LEDOUX Cart
Mercredi 07.05 20:30 PLATEAU Cart
Samedi 10.05 18:00 PLATEAU Cart
Michel Lorand : La musique comme image du temps
Ghosts and Piano
- Michel Lorand, Belgique 2025 ⁄ couleur ⁄ 50' ⁄ NO DIALOGUE
Le film est basé sur la pièce Voices and Piano (1998) du compositeur autrichien Peter Ablinger. Ce film a été tourné en partie dans les salles de CINEMATEK, avec des techniques d’intelligence artificielle, signant ainsi un mariage harmonieux entre l’histoire du cinéma et celle de la musique
Séance du 05.04 accompagnée au piano par Alain Franco et suivie d'une conversation entre Michel Lorand et Alain Franco.
Mercredi 09.04 20:00 PLATEAU Cart
Samedi 12.04 18:00 PLATEAU Cart
Michel Lorand : La musique comme image du temps
Four x Four
- Michel Lorand, Belgique 2022 ⁄ couleur ⁄ 71' ⁄ music
Le quatuor MP4 interprète Four de John Cage (1987). Les musiciens se font face. Ils enchaînent les 4 versions de la pièce : 5’, 10’, 20’ et 30’. La durée de 5’ est le temps adopté par la caméra pour parcourir le travelling en cercle autour du quatuor. Le film est un long plan séquence.
Mercredi 16.04 20:00 PLATEAU Cart
Samedi 19.04 20:00 PLATEAU Cart
Michel Lorand : La musique comme image du temps
Unfading
- Michel Lorand, Belgique 2023 ⁄ couleur ⁄ 55' ⁄ NO DIALOGUE
Le film prend pour base l’opéra pour une seule voix Neither de Morton Feldman et Samuel Beckett (1977). La caméra filme en un long plan séquence arrière la soprano Sara Defrise qui répète la pièce a cappella. Le temps de l’opéra est respecté, même si l’orchestre est absent.
Mercredi 23.04 20:30 PLATEAU Cart
Samedi 26.04 18:00 PLATEAU Cart
Michel Lorand : La musique comme image du temps
Sonaten
- Michel Lorand, Belgique 2024 ⁄ couleur ⁄ 55' ⁄ music
Les Sonates et Partitas pour violon seul de Johann Sebastian Bach sont considérées comme « l'Himalaya des violonistes ». Le premier enregistrement de l’intégrale date du début des années 1930 par Yehudi Menuhin. Le film, qui se concentre sur les Sonates, est un dialogue entre l’enregistrement de Yehudi Menuhin et Claire Bourdet qui les interprète aujourd’hui.
Mercredi 30.04 20:45 PLATEAU Cart
Samedi 03.05 18:00 PLATEAU Cart
Michel Lorand : La musique comme image du temps
Théorème
- Michel Lorand, Belgique 2019 ⁄ couleur ⁄ 37' ⁄ music
1-37
- Michel Lorand, Belgique 2022 ⁄ couleur ⁄ 24' ⁄ music
La partition des huit préludes de François Couperin, tirée de son traité L’Art de toucher le Clavecin (1717) est réécrite pour le film Théorème dans sa version originale et dans sa transcription rétrograde. Marie-Anne Dachy interprète la pièce en un « aller-retour » étonnant. Dans 1-37, une guitare électrique, jouée par Tom Pauwels, descend une gamme d’environ trois octaves. Le même motif se répète avec des variations à travers 37 séquences de 37 secondes écrites par le compositeur autrichien Peter Ablinger en 2002.