ÉDUCATION

Edmond Bernhard

Edmond Bernhard est aujourd’hui un parfait inconnu. Pourtant, dans les coulisses de l’histoire des cinémas de Belgique, son nom brille d’un éclat particulier. L’œuvre de ce cinéaste atypique, professeur à l’INSAS pendant une vingtaine d’années, tient dans cinq courts métrages primés dans des festivals internationaux. Films de commande détournés de leurs intentions premières, ses films sont autant de poèmes, le plus souvent confinés dans des espaces clos (une église, un musée, un échiquier), ouverts à la fascination devant l’écoulement du temps, le temps du rite, de l’histoire, des iguanodons comme des souvenirs d’enfance, le temps d’une vie ou d’une partie d’échecs, le temps qui passe et qui, peut-être, ne passe pas vraiment, qui nous enferme dans des boucles temporelles invisibles.

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Samedi 12.04 17:00 LEDOUX Cart

La messe, le musée de Waterloo, le château de Beloeil, autant de visites obligatoires détournées aux profits de méditations qui mêlent la poésie et la métaphysique. Un prêtre puis des guides assermentés cornaquent leurs ouailles et les plient aux rigueurs du rite. En démiurge implacable, Edmond Bernhard mène le bal, un sourire au coin des lèvres.

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Dimanche 13.04 17:00 LEDOUX Cart

« J’ai été convoqué au Cinéma de l’Éducation nationale et le directeur m’a dit : “On aimerait que tu fasses un film sur le problème des loisirs”. Je m’écroule de rire intérieurement. Les loisirs, qu’est-ce que c’est que ça ? Le type à casquette qui ne sait pas quoi faire le dimanche ? (…) Moi, les loisirs, je ne connaissais pas. Les vacances non plus. On est en vacances tout le temps. À moins qu’on se fasse avocat, mais alors là, merde, on l’a cherché. » E. Bernhard (interview 1990)

Séance suivi d'une rencontre autour d’Edmond Bernhard en présence d'Olivier Smolders, auteur du livre.

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