Une famille de pétroliers au Texas, avec fils taré, héritière victime d’hypersexualité et séducteur sans fortune. Haines et frustrations, 20 ans avant Dallas, pour le meilleur mélo américain de Douglas Sirk.

La saga d'une famille française suivie à travers quatre générations et trois guerres contre l'Allemagne. Réalisé lors de la drôle de guerre, ce film antinazi ne sortira sur les écrans qu'en 1945. Duvivier tourna avec les plus grands acteurs de l'époque, dans les prestigieux studios de la Victorine. Précéde de La Machine à refaire la vie du même realisateur.

Travestis sarcastiques et couplets grinçants, comme révélateurs de la nauséeuse mise en place du nazisme. Un musical politico-brechtien, qui révéla Liza Minelli et Helmut Griem, en copain noceur.

Une star de l'écran revit son passé après une tentative de suicide. À l'instar de Lola Montès, les miroirs ophulsiens de l'illusion et du réel débouchant sur la cruauté.

Une évocation grinçante et onirique du plus célèbre des libertins. Un hallucinant carnaval de séductions, de lubricités à la Goya et de rituels fornicateurs se déploie autour de Donald Sutherland à la traque du plaisir.

Un réalisateur à la recherche, à travers deux femmes, de la figure centrale de son prochain film. Des variations raffinées d'Antonioni sur le désir, les corps et la séparation.

Les habitants d’une île au large de l’Écosse voient leurs traditions et leur mode de vie menacées par l’industrialisation, et se divisent en deux clans lorsque se pose la question de savoir s’ils doivent continuer à vivre sur l’île ou la quitter pour rejoindre le continent. Inspiré d’une histoire réelle, le premier film personnel de Michael Powell inscrit son script et immerge ses comédiens dans une réalité documentaire.

Un gigantesque embouteillage devient comme un microcosme de colères, de promiscuités et de bouffonneries. Une humanité férocement piégée à partir de sketches à vedettes (entre autres, Patrick Dewaere et Marcello Mastroianni).

Gérard Philipe incarne le peintre Modigliani miné par l’absence de reconnaissance de ses contemporains, et luttant contre la misère, l’alcool et d’autres drogues. Max Ophüls décède avant même le tournage, et le projet est confié à Jacques Becker qui remanie de nombreuses partie du script original. 

Pour beaucoup , le meilleur western de John Ford, transgressant ici les lois du genre, avec un John Wayne blessé et raciste, face à des Amérindiens vus sans manichéisme.

Le funambulesque M. Hulot évolue dans l'univers mécanisé de la société « gadgétivore » de consommation. Un film quasi abstrait, jouant sur les sons, les géométries spatiales et les couleurs.