« Dans un tout à fait autre genre, j’aime les comédies américaines, certaines en tout cas. J’ai découvert ce cinéma-là grâce à Eric de Kuyper (…). On ne peut pas dire que je suis devenue une spécialiste de la comédie américaine, mais j’ai fini par en voir pas mal, pour le pur plaisir de la forme, des corps qui bougent. Et les histoires ça m’était égal. » (Chantal Akerman)

Autour d'un couple de quinquagénaires (lui est ingénieur, elle est psychologue), l'entrecroisement des destinées singulières d'une multitude de personnages pris dans les mini-drames du quotidien, en une ronde saisonnière orchestrée - avec brio - en une subtile comédie dramatique d'une tendresse féroce.

« Dans ce film si sensible, je me sens comme à la maison. Un pur plaisir de cinéma, des jeunes garçons tellement beaux. Il existe chez Wong Kar-Wai un vacillement par rapport au sexe que l’on rencontre rarement chez un homme. » (Chantal Akerman)

Gangrenés par un amour fou, deux amants mettent au point un plan diabolique pour se débarrasser du mari encombrant, un homme riche et rustre. Une adaptation libre du Facteur sonne toujours deux fois dans un style qui annonce le néoréalisme : décors naturels, anti-héros populaires...

Alors qu’il garde la cour d’une parcelle kinoise pendant un certain laps de temps, Joseph Kusendila renoue avec la pratique des pionniers du cinéma, en s’installant derrière une caméra immobile et en soudoyant les usagers du lieu pour jouer dans son film. L’attention au son appuyée par la présence d’un groupe électrogène révèle toute la force du hors-champ.

Le dialogue est essentiel dans la structure de Wir haben lange geschwiegen. Réalisé par un collectif d’étudiantes à la Hochschule für Fernsehen und Film à Munich, le film repose sur une alternance entre scènes de fiction qui décrivent ce que Sylvia Edwinsson, membre du groupe, décrit comme « des situations typiques dans lesquelles les femmes se retrouvent encore et encore », et séquences…

Une adaptation du roman fantastique de Gustave Meyrinck - avec son robot d'argile vivant, hantant les décors maudits du vieux Prague des légendes.