Une star de la UFA, devenue une épave droguée dont s'éprend un journaliste. Le monde féroce de Fassbinder (revenant au noir et blanc), avec ses angoisses morbides et son amertume sarcastique.

Fuyant son beau-père violent, Juliana devient « Julián » pour intégrer une bande de garçons chanteurs de rue sous le contrôle du colérique Don Pedro. Interprété par de jeunes amateur·e·s, influencé par Oliver Twist et le néoréalisme italien, Juliana est un des trois longs métrages de fiction réalisés par les documentaristes du Grupo Chaski.

Un adolescent part retrouver son frère aîné qui a rompu tout lien avec sa famille pour s’exiler à Buenos Aires. Leurs retrouvailles font ressurgir des blessures du passé et des secrets de famille avec, au centre, le souvenir d’un père despotique. Dans un noir et blanc contrasté qui rappelle Rusty James, cette immersion envoûtante dans le dédale de souvenirs enfouis, est l'œuvre d'un Coppola…

Le film est basé sur la pièce Voices and Piano (1998) du compositeur autrichien Peter Ablinger. Ce film a été tourné en partie dans les salles de CINEMATEK, avec des techniques d’intelligence artificielle, signant ainsi un mariage harmonieux entre l’histoire du cinéma et celle de la musique

Dans la Vienne de 1860, conflit de générations entre un rabbin et son fils comédien. Avec sa peinture du ghetto, un témoignage curieux sur la vision du Juif dans le cinéma pré-hitlérien.