La messe, le musée de Waterloo, le château de Beloeil, autant de visites obligatoires détournées aux profits de méditations qui mêlent la poésie et la métaphysique. Un prêtre puis des guides assermentés cornaquent leurs ouailles et les plient aux rigueurs du rite. En démiurge implacable, Edmond Bernhard mène le bal, un sourire au coin des lèvres. 

Datant de 1915, cette version muette d’Alice au pays des merveilles est la première adaptation au cinéma du célèbre roman de Lewis Carroll. Elle se distingue par l’originalité des costumes et des décors, véritable tout de force face auquel le public de l’époque est certainement resté bouche bée. De plus, elle penche vers un côté sombre que cette histoire classique du passage à l’âge adulte…

La collusion du gangstérisme et du show business dans les années glorieuses du jazz noir. La reconstitution d'un univers d'artifice et de violences, sur fond d'airs légendaires.

Le quatuor MP4 interprète Four de John Cage (1987). Les musiciens se font face. Ils enchaînent les 4 versions de la pièce : 5’, 10’, 20’ et 30’. La durée de 5’ est le temps adopté par la caméra pour parcourir le travelling en cercle autour du quatuor. Le film est un long plan séquence.

À Taipei, trois couples se croisent et interagissent malgré eux. Un photographe et sa petite amie ; une délinquante et son complice ; une romancière et son mari qui travaille dans un hôpital. Troisième long métrage d’Edward Yang, et volet central d’une sorte de trilogie (avec Taipei Story qui date de 1985, et Mahjong tourné en 1996) qui observe le basculement de Taïwan dans la…