Animateur d’une émission radiophonique à succès, José, fraîchement célibataire, rencontre Maite, une jeune femme plus libre qu’il ne le souhaiterait. Sa crise personnelle reflète celle d’une société orpheline du dictateur et confrontée à l’inconnu. Ce film satirique sur la vie, l’amour et la solitude, est le miroir de l’Espagne de la fin des années 1970.

En Europe centrale, une population urbaine fuyant son ennui dans la drogue et les gains d’un jeu vidéo – en une oscillation perturbante et dangereuse entre monde virtuel et réalité.

Le souffle et la passion de l’opéra de Bizet transposés (en langue Xhosa) dans les terrains vagues d’un township sud-africain, et portés de bout en bout par la magnifique Pauline Malefane, en Carmen impétueuse et gironde. Un pari osé et réussi puisque le film remporta l’Ours d’or au Festival de Berlin. 

L’amour fou, défiant le temps de siècle en siècle, de vie en vie, au cœur battant d’un film joliment troussé, dont le romantisme mâtiné de surnaturel eût mérité meilleur accueil que celui qui lui fut fait (par préjugé sans doute vis-à-vis de l’acteur de Superman et du réalisateur de Jaws 2).