Premier film de Bardem après la dictature. L’histoire suit un mécanicien fanfaron qui ne pense qu’à faire la fête et séduire. Lors d’un voyage improvisé vers la Costa del Sol à moto, il rencontre une galerie de personnages hauts en couleur, reflet d’une époque en mutation. Mélange de comédie picaresque et de chronique sociale, son périple l’amène à une transformation intime et à l’éveil d’une conscience sociale.

Version restaurée (DCP). Séance précédée d’une introduction en anglais par Carmina Gustrán, spécialiste du cinéma de la transition espagnole et commissaire de la célébration des 50 ans de l’Espagne en liberté (Ministère de la Politique territoriale et de la Mémoire démocratique).

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Dans ses premiers courts-métrages en Super 8, l’architecte et cinéaste imagine une ville utopique, plus humaine et habitable. Entre performance et photomontage, son cinéma se situe entre appropriation et guérilla, dans l’héritage de Mai 68 et des avant-gardes européennes.

Versions restaurées par la Filmoteca de Andalucía (DCP).

Animateur d’une émission de radio à succès, José traverse une séparation et rencontre Maite, une jeune femme plus libre qu’il ne le souhaiterait. Sa crise personnelle reflète celle d’une société orpheline du dictateur et confrontée à l’inconnu. Film satirique sur la vie, l’amour et la solitude, miroir de l’Espagne de la fin des années 1970.

Version restaurée (DCP).

Chaque soir, l’actrice Lola Herrera interprète le monologue Cinq heures avec Mario de Miguel Delibes. Peu à peu, ce rôle l’envahit et se mêle à sa propre vie. Dans sa loge, elle et son ex-mari, Daniel Dicenta, entament de longues conversations où se révèlent regrets, blessures et inégalités de genre. Un film essentiel pour comprendre comment la société modèle les individus.

Version restaurée (DCP).

Comment passer de la dictature à la démocratie ? Le documentaire interroge les leaders politiques de l’après-Franco, du Parti communiste aux chrétiens-démocrates. Un témoignage d’une actualité frappante, évoquant Eurocommunisme, syndicalisme, nationalismes et formes d’État.

Version restaurée (DCP).

Dans l’esprit du cinéma militant des années 1960, ce documentaire capte les voix d’Espagnols – citoyens, journalistes, politiciens – pendant la transition. Caméra à l’épaule, micro ouvert, les cinéastes révèlent témoignages spontanés, tensions idéologiques et les défis d’une démocratie naissante. Jugée dérangeante, l’œuvre fut censurée jusqu’en 1983.

Version restaurée (DCP).

Suite du diptyque documentaire qui saisit les témoignages d’une Espagne en mutation. Manifestations, meetings, débats sur les drogues ou l’avortement, nationalismes, grèves : la société s’exprime librement face à la caméra. Film « séquestré » par l’administration, interdit de diffusion jusqu’en 1983.

Version restaurée (DCP).

Chronique adolescente entre blogs, vidéos et réseaux sociaux. Ce premier film audacieux suit un groupe de jeunes filles de 15 ans qui s’unissent dans un pacte secret pour vivre des expériences intenses. Œuvre pionnière d’une nouvelle génération de réalisatrices, authentique et inventive.

Version restaurée (DCP).

En 2005-2006, Manu Aranguren, président du Parti socialiste basque, joue le rôle de médiateur dans les négociations avec l’organisation terroriste ETA. Loin d’être un processus organisé, les discussions et les malentendus se succèdent. Un drame teinté d’humour qui illustre la fragilité d’un moment historique.

Quarante ans après le premier Rapport général, ce documentaire s’inscrit dans une crise systémique touchant culture, économie, politique et énergie. Portabella met en lumière l’émergence d’une société civile qui reprend la parole et redéfinit la démocratie de manière participative.

Version restaurée (DCP).

Dans un bar de Carthagène, des grévistes et des jeunes discutent de la conscience de classe, de la crise économique et du rôle des syndicats. Tourné en Hi-8 et ponctué d’archives télévisées, le film exhume les conflits de 1992 en Espagne, une année paradoxale entre les Jeux olympiques de Barcelone, la célébration des 500 ans de l’arrivée en Amérique et le processus de désindustrialisation que connaît le pays.

Version restaurée (DCP).

Appel à changer notre regard sur les adolescents, entre documentaire, fiction et témoignage. Trois volets où des jeunes parlent d’amour, d’amitié, de politique ou d’éducation. Avec humour et intelligence, ils renouvellent notre confiance dans l’avenir.

Après sa mort, Fernando Ruiz Vergara laisse des dizaines de projets inachevés. Le cinéaste andalou n’avait réalisé qu’un seul documentaire, Rocío, à la fois poignant et fascinant, condamné à l’oubli après avoir été censuré par la justice au début de la démocratie en Espagne. Caja de resistencia imagine ses films rêvés et les transpose au présent comme geste de mémoire et de résistance.