Dans la lignée d'une avant-garde fauchée et inventive, le premier Lynch, hautement cauchemardesque, autour d'un fœtus monstrueux et couinant - et du couple maudit de ses géniteurs. Précédé par le court-métrage Le Visage : "C." habite une cité sinistre et labyrinthique. Les rares personnes qu'il croise sur son chemin ont toutes le même visage que lui. Un soir, en rentrant chez lui, "C." aperçoit…

« Fassbinder a un rapport physique aux personnages. J’adore ça. C’est merveilleux comme il montre des scènes d’amour, aussi bien dans Querelle que dans Maria Braun. Personne n’ose, ou ne peut faire ça. Chez lui, il y a un rapport exact, immédiat, entre ce qu’il sent et ce qu’il produit. C’est ce qu’on rêve tous de faire. » (Chantal Akerman)

Rapports de force entre malfrats et couple insolite, dans le huis clos d'une île à surprises. Un Polanski excentrique, entre humour noir et cauchemar éveillé.

Un trentenaire, instable et déconnecté du monde, quitte l'orphelinat où il a grandi et se met en quête de ses origines. Scénario déjanté, dialogues caustiques, humour noir et volonté de choquer, font de ce film devenu culte pour certains un ovni du cinéma français que ne peut laisser personne indifférent. C'est à prendre ou à laisser.